Vendredi 28 mai. Salle de réunion. 9 heures. Les élèves de 3e1, 3e4 et les latinistes de 3e2 prennent place. Suivent les finalistes. Leurs professeures choisissent d’ouvrir la finale du concours d’éloquence en les remerciant.

Les finalistes sont encouragés par l’assemblée mais surtout par leur équipe respective. En effet, depuis plusieurs semaines, leurs camarades étaient venus leur prêter main forte pour convaincre et persuader l’auditoire de la justesse de leur thèse. Ensemble, ils se sont penchés sur des sujets de réflexion ayant déjà été donnés lors de précédentes sessions du DNB, afin de revoir les différentes thématiques du programme. Des questions telles que « les arts sont-ils le meilleur outil pour dénoncer les totalitarismes ? », « Pensez-vous que l’homme ait perdu aujourd’hui le lien fort qu’il entretenait autrefois avec la nature ? » ou encore « la consommation mène-t-elle au bonheur ? » ont permis de délier leurs langues. Ces plaidoyers, toujours plus vivants les uns que les autres, à force d’accusations, de réfutations, d’interpellations, faites avec humour ou gravité, ont galvanisé l’auditoire tout au long de la matinée.

Les enseignants et membres du personnel venus les encourager et les écouter ont été bien en peine au moment de les départager tant les prestations étaient d’une rare qualité. Encore une fois, ces adolescents ont réussi à casser l’image de ces jeunes n’ayant rien d’intéressant à dire. Des élèves qui, semble-t-il, ont dépassé leurs maîtres.

Face à ce choix cornélien, la décision de positionner les trois gagnants à égalité s’est naturellement imposée. Ainsi, Klervi Rialland-Tessier (3e1), Quentin Daumas (3e2) et Félicien Chateau (3e4) arrivent à la première place, ex-aequo. Ils repartent avec un chèque cadeau offert par le foyer du collège. Bravo aux équipes, bravo aux vingt finalistes et bravo aux trois gagnants pour ce travail époustouflant.